La bijouterie est un domaine avec plusieurs points noirs concernant le respect de l’environnement et de l’humain au niveau des matières premières utilisées; ma volonté est d’adapter ma pratique de ce métier afin de respecter mes convictions environnementales et sociales.
Pour cela plusieurs pôles de réflexion :
l’approvisionnement en matières premières, concernant les pierres cela implique de travailler uniquement avec des prospecteurs locaux ( pierres françaises ou de l’Union européenne ) en lien avec ces prospecteurs, recycler les pierres de clients et ainsi travailler avec un lapidaire de la région Rhône Alpes.
Acheter des apprêts en argent auprès de fournisseurs ayant la même volonté et qui s’engagent vers le 100% argent recyclé ( G silver).
Inciter au recyclage de l’argent et travailler avec un affineur et fournisseur de matière brut ( SAAMP) qui garantit la traçabilité de l’alliage et nous demande de garantir la provenance de nos déchets d’atelier ( chutes de coupe, bijoux cassés des clients, limaille, etc), au sein de cet atelier je ne travaillerai pas l’or car même avec des certificats il n’est pas certain d’avoir toutes les garanties souhaitées.
Afin de promouvoir le recyclage de l’argent, je propose d’utiliser celui que les clients apportent en bijoux cassés ou qu’ils ne portent plus, afin de réaliser réparation, modification de bijoux ou achat d’un bijou neuf, cela sur la base du poids utile avec un coefficient ( 20%) correspondant aux pertes dues au limage et au traitement de la matière et des déchets par un affineur.
Sur le point environnemental je m’engage à recycler les produits consommables de production, tendre vers l’autonomie électrique et eau, et aussi pour la vente, utiliser des écrins en carton recyclé, petits sacs réutilisables en tissu, et proposer un service de réparation de tous types de bijoux, argent, or, platine, plaqué or, acier etc…